Jim Morin

Né aux confins des Deux Sèvres et de la Vendée, Il fera une carrière d’éducateur spécialisé jusqu’à ce que la maladie l’oblige à une longue thérapie. Il profite de ce temps difficile pour écrire et fréquenter des ateliers d’écriture. Ses nouvelles sont progressivement reconnues, et il recueille les fruits de ses efforts, les premiers prix, il ne les compte plus. En 2016, il s’inscrit à la master class « écrire son premier roman » sur le canton de Palluau en Vendée. Son roman obtiendra le second prix. Nous aurons la joie de l’éditer à Vent des Lettres au cours de l’année 2018. Déjà il a repris ses crayons et son second roman est sur la voie.

Ses oeuvres

Un Républicain espagnol en Vendée

La Vendée, son Histoire, donnent un reflet des forces vives qui l’habitent. Ces gens d’ici, qui ne connaissaient que la glèbe comme unique horizon, ont ourdi une trame incrustée au plus profond des sillons qu’ils labourent.  Les temps contemporains ont activé son entrée dans l’existence du progrès. Et ce département de tradition a ouvert ses frontières à moult expatriés. Ainsi, en 1939, on vit plus de 80 000 Ardennais débarquer en Vendée, au plus loin des tumultes guerriers de chez eux. De manière plus isolée, des Républicains espagnols ont entrepris ce chemin vers la Vendée. En 1939, la guerre perdue face au Franquisme armé par l’Allemagne d’Hitler. Ils vont être plus de 450.000 à franchir la frontière français, non loin de Perpignan. Ici, chez les Vendéens, beaucoup d’entre eux vont s’intégrer à la vie locale et y faire souches. Parfois les habitants les dénommaient les Espingoins, une basse moquerie … À partir de cet exode, j’ai écrit ce roman à la progression littéraire régulée par le rythme contenu de ce Terroir “Bocain”, silencieux, discret, mais laborieux…

À travers des personnages fictifs, cet ouvrage offre un regard  sur une rencontre fortuite en lien avec cet exil espagnol précité. En ces temps difficiles d’après la guerre 1939-45, la venue d’un Républicain espagnol dans le canton de Palluau ranime des débats à propos de l’insurrection des paysans vendéens en 1793. Si sa liaison – puis son union – avec une jeune femme du cru inquiète, elle va aussi accélèrer la volonté d’émancipation qui se propage avec toute l’aventure de la motorisation agricole, du confort ménager nouveau, de l’électricité tentaculaire, du développement de l’automobile…

Cela suffira-t-il pour subsister ici ?

16,00 
View Book Ajouter au panier

Des lendemains qui chantent

Vie sur Vie

Maintenant que la vie me retient au chaud, que les soubresauts du plaisir réapparaissent, que jour après jour se dessine un ciel d’azur, doucement limpide, et clignant dès que j’ouvre les yeux, chaque matin au lever, je prends acte de mon entière affection envers autrui. Oui, auprès de la Vie, belle rivière de la Vendée, les gros maux d’antan, les petits mots d’aujourd’hui, se sont mêlés pour devenir le centre de mes émotions profondes. À chaque instant naissent ou veulent naître les lignes que j’écris, celles qui organisent mes pensées, ma mémoire, de telle sorte qu’au bout de chaque texte, j’ai une sensation d’accomplissement.  Pourtant, si je recommence encore et encore à écrire, c’est que des incertitudes persistent. Ainsi, il y a comme un Noroît qui balaie sans cesse les écrits que je pose, parfois dans les aléas d’un projet à peine cerné ou ajusté, d’un vocabulaire trop bien choisi, d’une trame un tantinet “psy”, enfin d’un résultat aux espoirs aléatoires. Et voilà que les secrets d’un jury, ici ou ailleurs, confirment, entérinent la dramaturgie que j’ai proposée à sa lecture. C’est l’apothéose !…

Cette arythmie chronique tient mes désirs en exergue, affine mon approche du verbe, tarabuste mes vérités, enfin vient encourager une appétence pour vivre longuement auprès de la Vie.

12,00 
View Book Ajouter au panier